L’allergologue est un spécialiste de la médecine qui a pour mission la prévention et le traitement des troubles d’allergies. C’est un métier promoteur, vu le nombre croissant de personnes qui sollicitent les services des professionnels en allergologie. Mais pour l’exercer, il faudra remplir certaines conditions et recevoir une formation adéquate. À travers cet article, vous […]
L’allergologue est un spécialiste de la médecine qui a pour mission la prévention et le traitement des troubles d’allergies. C’est un métier promoteur, vu le nombre croissant de personnes qui sollicitent les services des professionnels en allergologie. Mais pour l’exercer, il faudra remplir certaines conditions et recevoir une formation adéquate. À travers cet article, vous aurez des éclaircissements sur l’apprentissage de cette profession ainsi que ses avantages.
Quelle formation pour pratiquer l’allergologie ?
L’exercice de la profession nécessite des études spécifiques et l’obtention de diplômes correspondants. À l’instar de la plupart des spécialités de la médecine, l’étudiant ou le futur allergologue est tenu d’avoir un baccalauréat scientifique pour prétendre à la formation. Les études se déroulent sur plusieurs années, dont les six premières années communes pour tous les étudiants en médecine. À la fin de ce cursus, l’étudiant devra passer les épreuves classantes pour entrer en internat.
Une nouvelle phase de formation suivra avec la spécialisation. Elle dure 3 à 5 années au cours desquelles les étudiants apprennent à examiner un patient, à établir un diagnostic concret et à mettre au point un traitement adéquat. La fin de cette phase débouche sur l’obtention du Diplôme d’Études Spécialisées (DES). Après l’acquisition de ce grade, le futur allergologue peut effectuer deux autres années de formation complémentaire spécifique en allergologie et immunologie clinique.
Cette étape comporte des stages cliniques de spécialité en allergologie, immunologie clinique, médecine interne et autres spécialités médicales comme la dermatologie, ma pédiatrie, la pneumologie et l’oto-rhino-laryngologie. En somme, le nombre d’années nécessaires pour suivre la formation indispensable à la pratique du métier est de 11 à 13 ans. Les étudiants qui parviennent à franchir toutes les étapes doivent chercher encore à s’appliquer pour développer davantage des aptitudes, des compétences. Cela se réalisera bien évidemment tout au long de leur carrière.
Quelle est la mission de l’allergologue ?
Plusieurs tâches sont attachées à l’exercice du métier. Le premier rôle qui incombe au médecin est la prise en charge du malade dans son environnement. Cette fonction implique :
- L’établissement du diagnostic (à travers un interrogatoire, la mise en œuvre de tests orientés, la confirmation du diagnostic)
- Un travail stratégique (mise en place de traitements médicaux adaptés, des mesures diététiques, des conseils environnementaux)
- Un travail éducatif (enseignement de mesures préventives, explication des traitements dans leur mode d’action, prescription de conseils génétiques).
À travers la réalisation de ces tâches, l’allergologue parviendra à limiter l’évolution de la maladie allergique dans le temps, à mieux comprendre l’intérêt de traitements souvent longs et la manière optimum de les effectuer.
Quelles sont les qualités du médecin ?
Outre l’obtention de diplômes, le praticien doit aussi posséder certaines qualités inhérentes à l’exercice de son métier. Il doit en effet avoir un bon sens de l’écoute et de l’observation. Il lui faudra faire preuve de rigueur, d’une grande capacité d’analyse ainsi que d’un bon sens de la communication. Son rôle étant très étendu, il doit être en mesure de collaborer avec d’autres spécialités. Cette ouverture donnera à l’allergologue plus d’expérience, de connaissance pour proposer de bons conseils à ses patients.
Ce métier demande, par ailleurs, de la patience, nécessaire pour comprendre toutes attentes du patient. Le spécialiste doit être endurant pour pouvoir travailler debout, durant de longues heures. Il lui faut de la mémoire, de la curiosité et une grande présence d’esprit pour appréhender les plus infirmes indices pouvant orienter tout un diagnostic ou un bilan. En plus de toutes ses qualités, le médecin spécialiste de l’allergologie doit participer à des ateliers, des formations, des études et des recherches associés à son domaine.
À quoi correspond le salaire d’un allergologue ?
Une fois, les diplômes en poche, le médecin peut postuler à un emploi. Il dispose de plusieurs opportunités sur le marché de l’offre. Il peut travailler en libéral dans un cabinet privé ou dans une clinique. Il a également la possibilité de s’intégrer aux équipes hospitalières, car la plupart des grands centres hospitaliers ont un service d’allergologie. En France, la majeure partie des praticiens exercent en libéral. Leur taux est estimé à 90 % par rapport à ceux qui interviennent dans les centres hospitaliers.
Leur revenu varie suivant plusieurs paramètres dont le lieu d’exercice, l’intensité de l’activité, le nombre d’années d’expérience et la notoriété de l’allergologue auprès des patients et des centres hospitaliers. L’appartenance à un réseau de praticiens permet d’intervenir à plusieurs endroits, ce qui augmente sensiblement le revenu mensuel, voire annuel. Les spécialistes de l’allergologie postulent aussi aux programmes des institutions internationales.
En effet, un débutant peut gagner un minimum de 30 000 euros par an. On distingue près de 1700 répartis dans toute la France. Mais ce chiffre ne couvre pas totalement tout le marché de la demande. Le secteur est donc prometteur. Les patients peuvent de nos jours consulter en passant par leur médecin traitant ou aller directement vers le spécialiste.