La gynécologie est une spécialité médico-chirurgicale qui s’occupe de la physiologie et des maladies du système génital féminin. Les maladies prises en charge par cette entité médicale sont nombreuses et variées. En raison de la complexité de la nature de leurs modes de transmission, elles peuvent infecter toutes les femmes. Découvrez dans cet article ces […]
La gynécologie est une spécialité médico-chirurgicale qui s’occupe de la physiologie et des maladies du système génital féminin. Les maladies prises en charge par cette entité médicale sont nombreuses et variées. En raison de la complexité de la nature de leurs modes de transmission, elles peuvent infecter toutes les femmes. Découvrez dans cet article ces pathologies ainsi que les moyens et comportements pour les prévenir.
Les infections sexuellement transmissibles
Les IST ou MST comme on les appelle en abrégé désignent des maladies qui se transmettent lors des relations sexuelles (non protégées) sous les différentes formes : orales, annales, vaginales. Les symptômes et les complications que traite la gynécologie diffèrent d’une maladie à l’autre ainsi que les risques de contamination. Les plus fréquentes sont les infections à chlamydia, causées par la bactérie Chlamydia trachomatis, l’hépatite B et C, une inflammation du foie parfois chronique conduisant au cancer.
On distingue également la gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie et attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae, l’herpès génital, infection caractérisée par l’apparition de petites vésicules douloureuses sur les organes sexuels. La syphilis, causée par une bactérie appelée Treponema pallidum, se manifeste initialement par l’apparition d’une ulcération non-douloureuse au pénis, au vagin ou à l’anus.
La gynécologie permet de diagnostiquer le VIH ou virus de l’immunodéficience humaine, type de virus responsable d’une maladie mortelle appelée sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Il s’agit d’une maladie qui n’a pas encore de remède. L’infection à ce virus affaiblit progressivement les systèmes immunitaires (les défenses naturelles du corps contre les maladies). Le seul moyen pour se protéger est la prévention.
Les condylomes (verrues génitales) font aussi partie des infections transmissibles sexuellement les plus courantes. Ils se manifestent sous la forme de petites verrues sur les organes génitaux et sont provoqués par le virus du papillome humain (VPH).
Les cancers de la femme en gynécologie
Un cancer est une présence de cellules anormales qui se multiplient dans un organe de façon incontrôlée. Les cancers constituent l’un des problèmes de santé publique les plus traités en France et dans le monde. Ils attaquent plusieurs organes chez la femme. Le cancer de l’endomètre se présente comme le cancer gynécologique pelvien le plus fréquent en France. Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers les plus couramment diagnostiqués. Selon les spécialistes, il naît dans les cellules qui tapissent la partie inférieure et étroite de l’utérus.
Par ailleurs, des examens destinés à prévenir le cancer de sein se réalisent en gynécologie. Ici, les cellules peuvent rester dans le sein ou se répandre dans le corps par les vaisseaux sanguins ou lymphatiques. La progression des cellules cancéreuses peut prendre plusieurs mois voire quelques années. En France, des milliers de femmes découvrent chaque année qu’elles sont victimes d’un cancer.
On dénombre environ 42 000 cas (cancer du sein), 4 500 (cancer de l’ovaire) 3 400 (cancer du col de l’utérus)... Le cancer de l’endomètre chez la femme occupe un rang inquiétant en termes d’incidence avec 6 328 nouveaux cas estimés en 2009.
Quelles sont les autres maladies traitées en gynécologie
En dehors des infections citées, la spécialité s’occupe de plusieurs autres maladies qui sont considérées comme des problèmes très fréquents chez les femmes. Il s’agit :
- De l’endométriose
- Des fibromes utérins
- Du prolapsus
- Des troubles des règles
- Des infections génitales basses
- Des descentes d’organes ou prolapsus, l’endométriose...
De la mycose génitale et la vaginose bactérienne, généralement causées par un déséquilibre de la flore vaginale (ensemble de bonnes bactéries qui protègent naturellement le vagin).
Quelles sont les différentes sortes de symptômes ?
Un symptôme est un signe apparent de la manifestation d’une maladie. Cependant, il existe des maladies gynécologiques sans symptômes apparents comme l’hépatite B. En ce qui concerne les maladies symptomatiques, les signes d’alerte les plus fréquents reçus en gynécologie sont souvent les pertes vaginales anormales (reconnaissable à leur couleur, leur abondance ou leur odeur), un gonflement et une rougeur de la vulve, des brûlures, et/ou des démangeaisons au niveau de la vulve et du vagin.
En plus de ses signes, la femme peut découvrir en cas d’infection de petites verrues ou vésicules (sur la vulve, le vagin ou le périnée), des douleurs dans le bas du ventre… Il est recommandé d’aller consulter un gynécologue afin de confirmer le symptôme. Ce dernier pourrait vous traiter ou vous envoyer vers un autre spécialiste.
Comment prévenir les infections gynécologiques ?
La gynécologie n’est pas une discipline qui permet à 100 % d’éviter les infections génitales, cependant, elle peut prévenir la plupart d’entre elles grâce aux méthodes, comportements et soins préventifs. Par les moyens sûrs, vous avez l’utilisation du préservatif, la vaccination préventive, les soins hygiéniques consistant à éviter les douches vaginales, les savons antiseptiques et autres nettoyages intempestifs susceptibles de fragiliser la flore vaginale.
Mais vous ne pourrez bénéficier davantage de toutes ses mesures que si vous consultez un gynécologue. Il est le spécialiste idéal qui saura qui entretenir sur votre gynécologique.