Le neuropédiatre est le spécialiste dont le travail porte sur l’étude des pathologies d’origine cérébrale et vertébrale et qui concerne l’enfance. Il intervient donc quand il s’agit de traiter les dysfonctionnements du système nerveux central et périphérique se rapportant aux moins âgés d’entre nous. Un vrai spécialiste de maux comme la dyslexie, l’hyperactivité, le spina […]
Le neuropédiatre est le spécialiste dont le travail porte sur l’étude des pathologies d’origine cérébrale et vertébrale et qui concerne l’enfance. Il intervient donc quand il s’agit de traiter les dysfonctionnements du système nerveux central et périphérique se rapportant aux moins âgés d’entre nous. Un vrai spécialiste de maux comme la dyslexie, l’hyperactivité, le spina bifida et l’épilepsie qui touchent les enfants provoquant souvent des Troubles d’apprentissage scolaire ou TAS.
La question que nous nous posons est de savoir quel peut bien être le parcours de formation d’un tel professionnel de la santé infantile ? Comment s’y prendre pour embrasser cette carrière ?
Le parcours d’un neuropédiatre en quelques mots
Devenir un spécialiste de la neuropédiatrie c’est recevoir une formation large sur les différents affections et troubles qui touchent le système nerveux de l’enfant. Au terme du cursus, l’on maîtrisera les procédés d’établissement de diagnostics, d’exploration complémentaire ainsi que ceux thérapeutiques et de gestion des patients.
Il s’agit donc d’une spécialisation réservée aux professionnels aguerris en matière de pédiatrie ou de neurologie qui souhaitent aider les petits enfants ainsi que les adolescents.
Détails sur le cursus d’étude du neuropédiatre
Pour devenir neuropédiatre, il vous faudra environ une dizaine d’années d’études. La formation débute à l’école de médecine générale pour une durée de six ans. Au terme de celle-ci, l’étudiant pourra participer aux Épreuves nationales classantes ou ENC. En cas d’admission, il pourra opter pour une spécialisation en neurologie. Là, il entamera une spécialisation qui peut durer entre quatre et cinq ans. Il profitera pour apprendre le métier de neurologue et se sous-spécialiser en neuropédiatrie. Ce n’est donc qu’au bout d’une décennie de cours et de stages assidus en milieu hospitalier que l’on peut se targuer de porter le titre de neuropédiatre.
Autres modèles de formation dans ce domaine
Il existe cependant d’autres types de formation en neuropédiatrie organisée par des universités médicales privées comme publiques à travers la France, l’Europe et le monde. Il s’agit souvent de modules d’apprentissage s’étendant sur deux années de formation intensive et régulière. Ces cours constituent un savant mélange de formation théorique et pratique. Il y a des modules au cours desquels l’étudiant se doit d’être absolument présent et des périodes de stage de six mois minimum en milieu hospitalier. Ici, le futur neuropédiatre apprend au sein d’une équipe de neuropédiatrie universitaire validante.
Signalons que ce modèle de formation reste réservé aux médecins de haut niveau et d’expérience :
- Internes en pédiatrie
- Neurologues
- Pédopsychiatres
- Neurochirurgiens
- Médecins étrangers francophones.
Vous constaterez que le spécialiste est un professionnel au parcours d’apprentissage impressionnant. Une formation sérieuse pour un boulot qui l’est encore plus, car se rapportant à l’enfance.
Les possibilités qui s’offrent au neuropédiatre
Au terme de sa formation, le nouveau spécialiste peut, s’il le souhaite exercer en milieu hospitalier. Là, il aura fait le choix des soins. Un choix noble qui lui permettra d’apporter de manière directe son aide aux jeunes patients.
Il a également le choix d’une carrière dans l’enseignement : il pourra ainsi former les générations à venir à la pratique et à l’art de la neuropédiatrie.
Le nouvel expert pourra également intégrer l’administration hospitalière à divers échelons afin de participer à la gestion, à l’organisation et à la planification du monde de la médecine en France.
Vous constaterez avec nous la multitude d’options qui s’offrent au professionnel à la fin de son apprentissage. Mais la plupart du temps, les médecins optent pour la pratique des soins. Il s’agit là sûrement de l’appel de la vocation à sauver des vies et aider son prochain.
Quelques organismes liés à la profession de neuropédiatre
En France, une organisation fédère les professionnels du métier : la Société française de neurologie pédiatrique. Cette dernière existe depuis 1988, l’année de sa création. Elle se constitue de plusieurs centaines de membres qui sont chacun des spécialistes en matière de neurologie pédiatrique.
Il existe également une association qui couvre le territoire européen : la Société européenne de neurologie pédiatrique qui constitue un groupement fort d’experts en neuropédiatrie.
Ces différents organismes ont pour but de réunir les spécialistes au sein d’un creuset de réflexion et de partage régulier d’informations dans le domaine qui est le leur. Cela leur permet de se tenir informés de l’évolution des diagnostics, des traitements et méthodes de réhabilitation des jeunes patients.
Qualités définissant le bon praticien
Un neuropédiatre doit être quelqu’un de très accueillant, car travailler avec les enfants demande d’être sympathique et ouvert. En sa présence, les enfants et leurs parents doivent se sentir en confiance et rassurer. Ils doivent pouvoir se confier aisément à ce grand spécialiste qui pourra en ajoutant ses observations avisées établir un diagnostic précis et proposer une cure efficace.
Un bon spécialiste doit se tenir régulièrement informé des évolutions en cours dans son domaine afin de toujours proposer les meilleures solutions à ses jeunes patients.