Le gynécologue est un médecin spécialisé en gynécologie, c’est-à-dire une spécialité médicale destinée à la physiologie de la femme. Elle traite les problèmes génitaux chez la femme, s’occupe de sa grossesse et suit toutes les autres étapes de sa vie. C’est un métier noble qui s’apprend sur plusieurs années avec de nombreux débouchés. Cet article vous présente le profil du praticien ainsi que les avantages du métier.
Gynécologie : quelle formation requise ?
Les études pour devenir un professionnel de la gynécologie sont longues et laborieuses. Un étudiant qui envisage de suivre la formation doit s’armer de détermination et de courage. En effet, les études pour devenir gynécologue se font après l’obtention d’un bac S. L’étudiant suivra les six années communes à toutes les études de santé. À la fin de ce parcours, il enchaînera avec quatre autres années supplémentaires dédiées à la spécialisation de l’apprenti médecin.
Cette phase comprend une formation plus pratique avec de nombreux stages dans le milieu hospitalier. Au cours de cette étape, l’étudiant apprendra concrètement les rouages du métier et saura à quoi s’en tenir. À la fin de la formation, il obtiendra son diplôme de praticien. Il pourra alors prêter serment et exercer librement.
La formation continue du gynécologue
Les études universitaires préalables à l’exercice du métier constituent une base de compétence pour le spécialiste. Il est par ailleurs appelé à se former tout au long de sa carrière. Il s’agira pour lui de continuer à apprendre et en savoir toujours plus sur la gynécologie, les nouvelles techniques de traitement et découvertes technologies. Il doit aussi s’informer sur les problématiques qui émergent du fait de l’avancement perpétuel de la médecine.
Pour se mettre à niveau, le praticien peut participer aux séminaires, aux ateliers et aux séances régulières de perfectionnement qui permettent d’harmoniser les pratiques et les savoirs. Avec cette formation en continues, le gynécologue est appelé à développer les qualités indispensables à l’exercice de son métier. Il s’agit :
- Des aptitudes et discernements psychologiques
- D’une grande capacité d’écoute
- De la diplomatie
De la solidité nerveuse et physique.
La tâche qui attend le praticien s’articule autour de l’auscultation de femmes afin de s’assurer qu’elles sont en bonne santé du point de vue de leur organe génital. L’échange avec les patientes exige la grande dimension psychologique dont il est question dans les qualités recherchées. Quant à l’échange avec les patients, elle se trouve au cœur de la consultation gynécologique.
Quels débouchés pour le gynécologue après sa formation ?
Une fois les études terminées, les professionnels ont la possibilité de travailler dans un cabinet privé ou une clinique gynécologique. Ils peuvent intervenir dans un centre hospitalier en tant que praticiens de l’hospitalisation publique. Il en existe qui s’installent à leur propre compte et travaillent en cabinet libéral. L’exercice de ce métier ouvre d’autres portes dans les organisations internationales pour l’exécution des programmes régionaux ou mondiaux de santé gynécologique.
Le professionnel peut également faire partie d’une équipe biomédicale ou travailler dans un laboratoire pharmaceutique. Il peut enfin enseigner à l’université et pratiquer des recherches scientifiques.
À quoi correspond le salaire du médecin ?
Le salaire du gynécologue est fonction de son environnement de l’exercice. En libéral, le praticien peut gagner entre 38 400 et 58 560 bruts par an. Pour ceux qui travaillent à la fois dans le domaine de l’hospitalisation publique, leur salaire monte au fil des années passées dans le métier. Parmi ces derniers, il y en a qui complète leur revenu avec les honoraires dans le privé. D’autres recherches par ailleurs estiment le salaire du praticien hospitalier à 3 800 € brut par mois et le libéral à environ 7 000 € mensuel.
Les statistiques sur la spécialité en France
On dénombre en France près de 7 000 gynécologues. Dans ce lot, il y a ceux qui se consacrent à la gynécologie obstétricale (environ 4 500) et les gynécologues médicaux (2500). La répartition de ses professionnels dans les secteurs d’activités se fait souvent de façon disproportionnelle. On évalue à 79 % le pourcentage de médecins intervenant libéral, à 49 % ceux exerçant exclusivement en libéral, à 30 % le taux pratiquant en libéral, à temps partiel. De plus, 21 % sont dans le système hôpital.
Il est prouvé que depuis 1995, l’effectif des professionnels libéraux diminue de 0,5 % chaque année. En termes de genre, les femmes s’orientent de plus en plus vers la gynécologie. Elles sont des gynécologues médicales et/obstétriciennes. Mais la gynécologie médicale est parmi les spécialités qui connaissent les plus grands records de professionnels féminins. En 1997, elle comptait 88,3 % de femmes. La gynécologie recouvre depuis les années 1950 une dimension juridique axée sur une émancipation progressive de la femme et la prise en main de ses droits.
Aussi la consultation en gynécologie est-elle décrite comme un acte indispensable et élémentaire. La femme doit se sentir concernée toute sa vie.