Même si la médecine esthétique et la chirurgie esthétique servent à rajeunir et embellir, elles sont différentes. Ces deux formes de médecine utilisent des techniques différentes pour obtenir les résultats escomptés. Elles peuvent se compléter puisque les chirurgiens esthétiques réalisent parfois selon le cas des pratiques de la médecine esthétique.
La chirurgie esthétique
Il s’agit d’une pratique visant à corriger un défaut physique au moyen d’une intervention chirurgicale. La chirurgie esthétique est le domaine de la chirurgie plastique. Elle est utilisée principalement pour améliorer l’apparence physique des patients. Elle permet aussi bien de rajeunir que d’embellir. Le visage est souvent la partie du corps la plus concernée. Toutefois, il est possible de toucher la silhouette.
La chirurgie esthétique nécessite une anesthésie générale. De plus, les patients doivent faire face aux situations post-opératoire. Les opérations de chirurgie permettent de corriger une séquelle ou une malformation. Les résultats obtenus après une intervention sont irréversibles, d’où l’importance de faire appel à des professionnels comme Dr Abbou et Pessis, chirurgiens esthétiques. Si vous optez pour la chirurgie esthétique pour rajeunir, l’effet se conserve plus long que celui obtenu avec la médecine esthétique.
Seul le chirurgien est autorisé à prendre la décision de choisir l’intervention à réaliser compte tenu du changement définitif que les opérations de chirurgie impliquent. De ce fait, chaque acte résulte d’une sage décision. D’ailleurs, il y a des risques de complications.
La médecine esthétique
Elle est plus récente que la chirurgie esthétique. La médecine esthétique regroupe l’ensemble des interventions dont l’objectif est de corriger, de prévenir ou d’améliorer les aspects inesthétiques du visage. Elle fait partie des actes esthétiques anti-âge. Elle vise à retarder le vieillissement physiologique pour maintenir une image corporelle raisonnable. La médecine esthétique permet d’obtenir des résultats sur le plan externe et interne.
Les personnes qui souhaitent profiter d’une médecine plus douce préfèrent la médecine esthétique. Les interventions se limitent souvent aux tissus superficiels sans avoir besoin de réaliser une anesthésie. Les pratiques les plus courantes de la médecine esthétique sont :
- Injections d’acide hyaluronique
- Peeling
- Traitement laser
- Mésothérapie
- Injections de toxine botulique
- Traitement de l’hyper-pilosité
- Réalisation de greffe capillaire
Les résultats de médecine esthétique sont réversibles d’où l’importance de renouveler régulièrement les différents actes de cette médecine. Les chirurgiens esthétiques peuvent pratiquer légalement la médecine esthétique. D’ailleurs, les dermatologues et les médecins généralistes qui ont suivi une formation spécifique sont aussi habilités à réaliser les actes de cette médecine douce.
Quelques informations importantes
Compte tenu des risques encourus par les patients lors d’une opération de chirurgie, il convient de savoir que le Conseil National de l’Ordre des Médecins contrôle la conformité des actes pratiqués. En effet, ces derniers doivent être en accord avec la déontologie médicale. Le Conseil de l’Ordre vérifie aussi la compétence des chirurgiens afin de s’assurer que les patients sont entre de bonnes mains.
Les patients doivent comprendre que si le médecin qui les prend en charge commet des fautes déontologiques, le praticien risque l’interdiction d’exercer définitivement, sans ou avec sursis selon le cas.
Mais les patients ne peuvent pas obtenir une indemnisation sous la décision des juridictions ordinales. En ce qui concerne les fautes techniques, elles sont portées devant la juridiction pénale.
Pour revenir à la différence entre la médecine esthétique et la chirurgie esthétique, les deux actes diffèrent au niveau des techniques d’approches. La médecine esthétique ne peut pas substituer à la chirurgie esthétique si les patients souhaitent des résultats permanents.
S’il faut choisir entre l’intervention de chirurgie esthétique et la médecine esthétique, l’option idéale dépend du résultat attendu, de l’imperfection esthétique à corriger, du diagnostic du praticien, etc.