Avec l’augmentation des cas de maladies cardiovasculaires, l’activité sportive devient une recommandation de la médecine du sport pour les personnes de tous âges. Pour y parvenir, beaucoup de citoyens prennent d’assaut les avenues et autres voies des grandes métropoles. Le seul problème qui se pose c’est la pollution qui bat de plus en plus son plein dans les grandes villes françaises. Quels sont donc les risques que présente la pratique du sport dans les grandes agglomérations ?
La pollution est une menace réelle
Entraînant parfois la mise en place d’une circulation alternée, comme c’est le cas sur l’Ile-de-France, la pollution d’origine serait responsable de près de 9 % de mortalité sur le territoire. Les médecins du sport rencontrent de nombreux cas graves. Si faire une activité sportive est bénéfique pour la santé, l’environnement dans lequel elle se déroule est primordial.
Comme le dit le docteur Gilles Dixsaut, praticien de la médecine du sport : « Aujourd’hui, faire du sport dans les grandes villes comme Paris ou Lyon, par exemple, est probablement plus dangereux qu’ailleurs ». Selon la médecine sportive, durant la pratique du sport, on ventile et on inhale beaucoup plus d’air qu’au repos. Et cela explique tout d’ailleurs. Le corps humain ventile en moyenne 15 000 litres d’air par jour. Ce volume est quintuplé durant les séances sportives.
L’air sur nos grands axes étant rempli de particules polluantes, nous les inhalons, ce qui est très préjudiciable pour la santé. Pour les asthmatiques par exemple, la probabilité qu’ils fassent une crise est élevée dans de pareilles conditions. Selon la médecine du sport, les maladies qui peuvent être causées par la pratique du sport dans un environnement pollué sont :
- La bronchite aiguë
- La broncho-pneumopathie
- Le cancer des voies respiratoires.
Les salles de Gym, un leurre !
L’impact de la pollution sur les sportifs a engendré l’utilisation de méthodes protectrices prônées par les spécialistes de la médecine du sport. La plus connue reste les masques. Mais son utilisation est très gênante, et son efficacité n’a jamais été démontrée. Dans la quête de solutions pour remédier aux effets de la pollution, certains choisissent les salles de sport. Cette dernière semble éviter le contact avec les éléments polluants de la nature. Mais elle expose tout de même à la pollution intérieure qui peut être toxique pour l’organisme, selon le docteur Gilles Dixsaut, acteur de la médecine du sport cité par le Parisien.
Bien que différente de l’externe, la pollution intérieure peut provenir des colles, des solvants et d’autres produits chimiques pouvant affecter le système respiratoire. Il est donc important de veiller à bien choisir son cadre sportif.
Bon à savoir
Pour éviter au maximum les dangers qui guettent dans nos pratiques sportives, nous devons suivre quelques règles de base. Vous devez vous éloigner le plus possible des grands axes routiers et privilégier des endroits comme les parcs ou les quartiers avec moins de circulation automobile à proximité. Vous devez aussi pendant que vous vous défoulez, optez pour la respiration par le nez, qui constitue un excellent filtre. Les enfants doivent être davantage surveillés pour ça, car ils ont tendance à respirer par la bouche. S’il advenait que vous n’ayez pas le choix du terrain de sport, avancez alors progressivement dans vos exercices. Vous pouvez également opter pour des salles situées en hauteur, parce qu’étant en altitude, elles sont moins exposées à la pollution des grandes villes. Et pour finir, choisissez les sports de longue haleine comme le vélo ou la course à pied.
En suivant ces règles de la médecine du sport, vous préserverez votre santé et profiterez des bienfaits du sport. Faites donc le sport dans un cadre sain pour un corps sain.