Vivre avec une maladie chronique présente des défis quotidiens. Les difficultés peuvent être multiples : douleurs persistantes, fatigue intense, sans oublier l’impact émotionnel. Ces défis ne doivent pas vous empêcher de poursuivre vos études. Découvrez un guide pour vous accompagner dans votre projet académique si vous souffrez d’un handicap permanent. Importance d’une bonne mutuelle étudiante […]
Vivre avec une maladie chronique présente des défis quotidiens. Les difficultés peuvent être multiples : douleurs persistantes, fatigue intense, sans oublier l'impact émotionnel. Ces défis ne doivent pas vous empêcher de poursuivre vos études. Découvrez un guide pour vous accompagner dans votre projet académique si vous souffrez d'un handicap permanent.
Importance d'une bonne mutuelle étudiante pour couvrir les frais médicaux
Une mutuelle étudiante est nécessaire pour
alléger les dépenses liées aux soins médicaux. Les rendez-vous chez le spécialiste, les examens et les traitements divers engendrent des coûts considérables. La Sécurité sociale ne couvre pas tous ces frais. Par exemple, si votre médecin est conventionné en secteur 1, une consultation sera remboursée à hauteur de 16,50 € alors qu'elle revient à 25 €. Si vous ne voulez pas régler la différence de votre poche, votre mutuelle peut prendre en charge cette dépense.
Certaines formules proposent des services d'assistance spécifiques pour les personnes atteintes d'affections chroniques. En effet, certains soins ne sont pas couverts par l'assurance maladie,
tels que les thérapies douces (acupuncture, ostéopathie) et la psychologie. Avant de choisir
une mutuelle étudiant adaptée, vous devez confronter les offres disponibles sur le marché. Parmi les facteurs à considérer, il y a le coût, le niveau de remboursements et les aides supplémentaires. Il est aussi recommandé d'
évaluer attentivement ses besoins en matière de santé. Utilisez un comparateur pour vous faciliter la tâche. Il s'agit d'un outil qui vous permet de trouver la solution la plus appropriée en fonction de votre profil.
Déclarer sa situation à l'établissement
Une fois inscrit à l'université, un étudiant en situation de maladie chronique doit clairement exprimer ses besoins en matière d'accessibilité. Pour faciliter cette démarche, il doit remplir le formulaire
Cerfa 13788*01 avant la rentrée, afin d'ouvrir ses droits auprès de la Maison Départementales des Personnes Handicapées (MDPH). Ce document doit être accompagné d'un certificat médical précisant la nature de l'affection et ses implications. L'établissement réunit alors une équipe plurielle composée de médecins, de psychologues et d'un travailleur social. Ce comité doit évaluer minutieusement les contraintes spécifiques liées à l'état de l'apprenant et mettre en place des mesures adaptées. Il s'agit du PAEH (Plan d'Accompagnement pour les Étudiants en Handicap). Ces mesures ont pour objectif de créer un cadre propice à la réussite académique, en prenant en compte les besoins individuels du concerné.
En parallèle, n'hésitez pas à vous
renseigner sur la présence d'une association qui s'investit en faveur de l'inclusion. Ce type d'organisation est souvent composé de personnes expérimentées, prêtes à répondre à vos questions et à vous diriger pas à pas dans les différentes procédures à suivre. Leur expertise et leurs conseils avisés vous seront d'une grande aide pour avancer dans votre projet. Ne sous-estimez pas le pouvoir de ces réseaux, car ils peuvent vous offrir des ressources supplémentaires pour atteindre vos objectifs académiques.
L'orientation d'un étudiant qui souffre de maladies chroniques
En principe, toutes les filières sont envisageables et aucun chemin n'est fermé aux étudiants qui ont un handicap permanent. Cependant, le choix de la voie académique dépend principalement du type de maladie en question. Certains
troubles requièrent des soins réguliers, imposant des contraintes incontournables. D'autres peuvent entraver la mobilité ou les capacités cognitives, nécessitant des adaptations spécifiques.
Chaque apprenant est unique et
se trouve face à des défis différents. Une personne souffrant d'une insuffisance cardiaque chronique peut envisager une filière moins exigeante physiquement. Dans le même temps, un individu qui a une affection neurologique peut avoir besoin de temps supplémentaire pour les examens.
Cela ne signifie pas que les ambitions doivent être repoussées. Au contraire,
avec un soutien adéquat, des adaptations pertinentes et une détermination sans faille, les étudiants peuvent atteindre leurs objectifs, malgré les obstacles posés par la maladie.
Recourir aux aménagements possibles au sein de l'établissement scolaire
Chaque établissement d'enseignement supérieur met en place un PAEH pour faciliter le parcours académique aux étudiants présentant des affections de longue durée. Le contenu de ce plan varie selon chaque profil, mais en général, il prévoit un
aménagement des examens. Cela peut se traduire par l'utilisation d'équipements spéciaux ou encore la possibilité de passer les tests dans une salle séparée. Cette mesure assure une égalité des chances pour ces apprenants face aux autres. De plus, les établissements peuvent aussi adapter l'emploi du temps. En effet, celui-ci peut être structuré afin de permettre à l'individu de suivre son programme de soins sans que cela entrave son parcours éducatif.
Il existe des services de soutien personnalisés pour aider ces étudiants à gérer leur situation. Par exemple, un tutorat académique peut être proposé pour
rattraper les cours manqués ou préparer les examens. En outre, certains établissements offrent des facilités de logement adaptées. Les résidences universitaires sont alors équipées pour éviter des déplacements inutiles et fatigants.
Enfin, dans certains cas, le centre de formation peut suggérer des aménagements pédagogiques tels que la possibilité de suivre une partie des leçons à distance. Cette souplesse peut être un atout majeur pour ces étudiants, car elle leur permet de continuer à travailler tout en prenant soin de leur santé.
Le rôle du soutien psychologique dans la réussite éducative
Le soutien psychologique représente un pilier essentiel dans l'
accompagnement des étudiants atteints de maladies chroniques. Il contribue à équilibrer le bien-être mental de ces individus, leur permettant d'affronter les défis académiques avec une disposition plus positive. En effet, un état d'esprit sain est souvent synonyme de performance optimale dans les tâches d'apprentissage.
Le recours à un thérapeute ou à un conseiller d'orientation peut s'avérer bénéfique. Ces professionnels apportent leur expertise pour aider l'élève à canaliser ses sentiments, à gérer son stress et à maintenir une motivation constante malgré les obstacles.
Par ailleurs, des groupes de soutien peuvent aussi être une ressource précieuse. Ces espaces de discussion offrent l'opportunité d'
échanger avec d'autres personnes traversant des situations similaires. Cela permet de partager des expériences, des astuces, et surtout, de se sentir moins seul face à la maladie.
Il ne faut pas non plus négliger la contribution de l'entourage proche (amis, famille). Leurs encouragements et leur disponibilité peuvent apporter un confort émotionnel significatif.
Par ailleurs, des techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga peuvent jouer un rôle positif dans la gestion du stress. Elles aident à maintenir un équilibre mental, à se concentrer et à évacuer les pensées négatives. Enfin, l'institution scolaire elle-même peut offrir des services de soutien psychologique.
Les soutiens financiers accessibles aux apprenants atteints de pathologies chroniques
Des mécanismes d'aide financière existent pour accompagner les étudiants souffrant d'affections durables. Ces mesures sont mises en place pour atténuer les contraintes pécuniaires et favoriser l'égalité des chances dans l'enseignement supérieur.
Parmi ces dispositifs, il y a
l'AEEH (Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé). Elle est destinée aux moins 20 ans qui ont une invalidité. Depuis 1á??ʳ avril 2022, le montant de base de l'AEEH est de 135,15 euros mensuels. Ce montant peut être majoré par un complément accordé par la CDAPH. Cette augmentation varie selon la situation du bénéficiaire. Les revenus du foyer ne sont pas pris en compte. L'AEEH est versée par la CAF. Une autre forme d'aide est le PCH (Prestation de Compensation du Handicap). Elle est octroyée par les Conseils départementaux pour
couvrir les dépenses liées à la perte d'autonomie.
Il existe également des mesures pour faciliter vos déplacements, telles que la Carte Mobilité Inclusion. Cette carte vous permet de bénéficier de la gratuité des transports en commun et d'espaces de stationnement réservés dans les établissements accueillant du public. Cette initiative vise à améliorer l'indépendance des personnes en situation de handicap, en leur offrant des solutions pratiques pour circuler et participer activement à la vie scolaire.