Née sans les années 1970 aux États-Unis, l’orthodontie linguale est une très belle alternative aux traitements orthodontiques classiques. Les bagues vestibulaires placées sur la face externe des dents ont de moins en moins de notoriété en raison du complexe associé. Sourire n’est plus toujours une partie de plaisir. Heureusement qu’une solution garantissant une discrétion totale existe. Toutes les informations ici.
Historique
Avant 1970, les premières idées du concept existaient vers 1907. C’était Edward H. Angle qui décrivait à l’époque l’idée de la pose d’un appareil dentaire sur la face interne des dents. Les premiers modèles d’appareils d’orthodontie linguale étaient évidemment donc assez inconfortables et pouvaient causer des blessures à la langue. Les bagues avaient donc encore plus de succès.
En raison de ces insuffisances, de nombreuses évolutions ont été enregistrées, jusqu’aux modèles plus récents, basés sur la numérisation en dentisterie. Les désavantages ainsi palliés, on assiste à des appareils moins volumineux, moins lourds et sur-mesure.
Qu’est-ce que l’orthodontie linguale ?
L’orthodontie linguale est un traitement de malocclusions dentaires, qui consiste à positionner des bagues dentaires sur la face interne des dents, c’est-à-dire du côté de la langue. Positionner des attaches d’orthodontie linguale était jusqu’à un passé récent une opération très délicate, les bagues étant invisibles in fine.
Fruit de plusieurs avancées technologiques et de l’informatique, concevoir puis positionner les attaches est devenu plus simple, et caractérisé par plus de précision que pour les attaches vestibulaires. Il s’agit en outre d’un traitement invisible et très confortable, pour corriger des défauts dentaires sans compromettre le sourire.
Il est encore plus invisible que le traitement invisalign pour lequel les gouttières sont positionnées à l’externe, mais qui séduit tout de même par sa transparence.
Dans quels cas y recourir ?
L’orthodontie linguale est recommandée pour les cas de chevauchement des dents, alignement irrégulier, trop grands espacements des dents, etc.
L’objectif est d’induire par de légères pressions sur une certaine durée, un déplacement de la dentition. S’en suivra une prescription de contention à placer quelques heures par jour, pour maintenir le résultat sur le long terme. Il peut s’agir :
- D’une gouttière à porter durant quelques heures, sur un an environ ;
- Ou d’un appareil de contention définitif.
Les options les plus courantes
Il existe plusieurs types d’appareils d’orthodontie linguale.
Incognito
C’est une référence au nombre des technologies novatrices. Plus connu sous le nom de « lingual doré », cet appareil est composé d’attaches en or. Il a déjà fait le bonheur de plus de 75 000 patients à ce jour et s’améliore au jour le jour.
Les versions les plus récentes sont caractérisées par une extrême finesse et une performance optimale. Elles offrent un grand confort à la langue car dépourvu au maximum de points de friction. Hypoallergénique grâce à l’or, elle ne fait l’objet de presqu’aucune plainte de gêne à l’élocution.
Win
Cette technologie d’orthodontie linguale enregistre presque les mêmes performances que la précédente. Fabriquées avec du nickel, du chrome et du cobalt, les attaches sont moins coûteuses que leurs homologues Incognito. Elles ne sont toutefois pas exemptes de risque d’allergie.
STB
Sa particularité réside dans le fait qu’elle propose aussi bien :
- Des appareils allégés pour corriger des malpositions légères ou modérées (au niveau de quelques dents) ;
- Que des appareils complets pour corriger de plus complexes malocclusions (impliquant toute la dentition.
Combien coûte un tel traitement ?
Le coût d’un traitement d’orthodontie linguale peut varier selon les cas et les praticiens concernés. Il n’est donc pas évident de statuer sur une moyenne de prix. Mais évidemment, il ne faut pas s’attendre à des coûts moins élevés que pour les traitements traditionnels.
Et pour cause, les matériaux entrant dans la fabrication sont nettement plus onéreux, de même que les techniques utilisées. Cliquez ici pour en savoir plus.