La protection sociale inclut un certain nombre d’avantages dont le remboursement des frais médicaux. Cela ne concerne pas toutefois tous les traitements thérapeutiques. Afin de recevoir le secours financier de la sécurité sociale, vous devez remplir certaines conditions. Quelles solutions s’offrent à vous si vous devez suivre des soins non pris en charge ? Ce dossier […]
La protection sociale inclut un certain nombre d’avantages dont le remboursement des frais médicaux. Cela ne concerne pas toutefois tous les traitements thérapeutiques. Afin de recevoir le secours financier de la sécurité sociale, vous devez remplir certaines conditions. Quelles solutions s’offrent à vous si vous devez suivre des soins non pris en charge ? Ce dossier vous révèle tout.
Les conditions à remplir pour avoir droit à un remboursement
On peut bénéficier d’une intervention de la Sécu quand on a libéré ses parts de cotisation dans une certaine limite. Dès que vous atteignez un montant équivalent à 60 fois le taux horaire du SMIC, vous êtes en mesure de demander un remboursement des frais médicaux sur un an. De plus, il faut avoir exécuté un mois en tant que salarié ou œuvré pendant 60 heures en 30 jours successifs. Un remboursement sur 24 mois est assujetti au paiement d’une cotisation dont le montant atteint 120 fois la rémunération horaire du SMIC.
En dehors des critères liés à la durée des cotisations, il faut être en possession de sa carte vitale. Cette pièce maîtresse prouve que vous êtes régulièrement inscrit et comporte les détails nécessaires pour obtenir ce qui vous est dû de la part de votre Caisse. Vous pouvez utiliser votre carte pour vos enfants tant qu’ils n’ont pas plus de 16 ans.
Les soins médicaux pris en charge par la sécurité sociale
Les rétrocessions assurées par l’organisme public couvrent vos dépenses entre 30 et 70 %. Si voulez bénéficier de l’intégralité des remboursements des frais médicaux, ne sortez pas du cadre normal exigé. À cet effet, faites-vous consulter par votre médecin traitant et achetez les médicaments qu’il vous aura prescrits. Vous souhaitez choisir un médecin traitant ? Utilisez l’espace à voir ici. Autrement, le montant à vous retourner peut être revu à la baisse. Dans tous les cas, vous devez supporter le complément non pris en compte. On désigne ce surplus par l’expression de « ticket modérateur ».
Le tarif de base pratiqué en consultation par les médecins généralistes non conventionnés est de 22 euros pour un généraliste. Le remboursable de 70 % vous permet de rentrer en possession de 14,40 quand on ôte le forfait de 1 euro. Les spécialistes du secteur 1 facturent la consultation à 28 euros, lorsqu’on retire le prélèvement forfaitaire, les 70 % vous permettent de gagner 18,60 euros. À préciser que les praticiens conventionnés sont libres d’effectuer des dépassements d’honoraires.
Cette dénomination renferme un euro symbolique qui reste à votre charge en ce qui concerne les frais de consultation. On y retrouve 0,5 euro forfaitaire pour l’achat d’un médicament et 18 euros de participation au paiement de 24 heures d’hospitalisation. Cependant, il est à noter que certains sont remboursables à 100 % par la Sécurité sociale.
Les frais médicaux entièrement remboursés
Quand on suit une chimiothérapie, les soins médicaux reçus à domicile sont totalement payés par l’assurance générale. Il en est de même des médicaments très coûteux ou qui ne peuvent être remplacés. Les examens et les traitements relatifs à la stérilité intègrent aussi l’ensemble des soins totalement remboursables. Relèvent aussi du même ordre de prise en charge les opérations chirurgicales d’une certaine gravité. Vous pouvez recevoir 100 % du remboursement frais médicaux engagés s’il s’agit :
- Du traitement d’une maladie de longue durée
- De la prise en charge d’une grossesse évoluant dans les quatre derniers mois ou de soins administrés jusqu’à la naissance de l’enfant
- Ou de l’hospitalisation intervenant pendant les 30 jours après une naissance.
Il y a certaines catégories de personnes qui bénéficient en raison de leur statut d’un remboursement total des consultations. C’est le cas par exemple de ceux qui jouissent d’une pension d’invalidité. Pour en savoir plus, consultez cette page. En dépit de ces caractéristiques, l’assurance générale ne prend pas en compte de nombreux traitements médicaux.
Comment faire face aux dépenses liées aux traitements non assurés par le régime général
Lorsque l’on reçoit des soins non pris en charge par la Sécu ou partiellement remboursés, il existe une solution pour se faire payer le manque. C’est celle qui consiste à avoir recours à une assurance complémentaire santé. De quoi s’agit-il ? C’est une compagnie d’assurance ou une mutuelle qui proposent des offres couvrant la plupart des affections non intégrées au régime universel. Les spécialités comme l’ostéopathie et les médecines douces sont remboursables uniquement à l’aide d’une mutuelle. L’un des avantages principaux du complémentaire santé, c’est le fait qu’on peut effectuer son choix en fonction de ses besoins. Grâce à une mutuelle, de nombreuses personnes arrivent à supporter les coûts importants des soins non essentiels comme certaines chirurgies dentaires.
Le remboursement des frais médicaux par la sécurité sociale est subordonné à certaines conditions. Quelques rares personnes peuvent bénéficier d’un remboursement à 100 % de leurs frais médicaux, mais la plupart du temps le plus grand nombre doit s’acquitter d’un ticket modérateur. La souscription d’une mutuelle aide à couvrir intégralement toutes dépenses sanitaires.