Le paludisme, cette maladie également appelée malaria, s’attrape suite à la piqûre d’un anophèle femelle. Depuis 1960, les recherches de médicaments permettant d’éradiquer cette maladie n’ont pas cessé. Suite à de nombreux échecs, l’espoir d’effacer à jamais ce fléau mortel s’éteint et ce dernier continue à faire ravage, notamment dans les pays africains. Heureusement, la […]
Le paludisme, cette maladie également appelée malaria, s’attrape suite à la piqûre d’un anophèle femelle. Depuis 1960, les recherches de médicaments permettant d’éradiquer cette maladie n’ont pas cessé. Suite à de nombreux échecs, l’espoir d’effacer à jamais ce fléau mortel s’éteint et ce dernier continue à faire ravage, notamment dans les pays africains.
Heureusement, la science progresse et une nouvelles solution a été découverte. Il s’agit plus précisément d’une combinaison de médicaments, qui a fait ses preuves et qui peut se substituer efficacement aux anciens antipaludéens.
Un taux de mortalité effrayant
Chaque année, plus d’un million de personnes décèdent à cause du paludisme et la majorité d’entre elles sont originaires de l’Afrique Subsaharienne. En effet, suite à plusieurs décennies de lutte, la maladie a pris de l’ampleur et c’est ainsi que l’Afrique Subsaharienne connait une forte augmentation des zones impaludées.
La cause est multiple pour ne citer que l’humidité, le réchauffement climatique ou encore les conditions de vie précaires. D’un autre côté, les traitements classiques ont perdu de leur efficacité étant donné que les parasites y résistent après mutation. Selon « Médecins sans frontières », la chloroquine, le médicament le plus utilisé contre le paludisme, ne donne des résultats positifs que dans 20% des cas.
Une nouvelle formule nettement plus efficace
Suite au constat de l’inefficacité des antipaludiques ancienne génération, les médecins et chercheurs ont mis au point une nouvelle formule nettement efficace. Cette dernière résulte de combinaisons de médicaments : les ACT (Artemisinin-based combination therapy). Ce dérivé de l’artémésinine est associé à une molécule antipaludique classique pour former une formule thérapeutique particulièrement efficace. Voir également le traitement antimalarique Malarone qui a fait ses preuves.
Un autre problème à surmonter
Après l’inefficacité des anciens médicaments antipaludiques, les populations africaines les plus exposées au paludisme font face à un nouveau problème : le coût élevé des ACT (10 fois le prix de la chloroquine). Pour cette raison, ces médicaments ne sont pas encore utilisés sur le continent africain et la malaria continue à faire des ravages.
Compte tenu de l’investissement qu’implique l’adoption des traitements de nouvelle génération, de nombreux États africains continuent d’utiliser les antipaludéens classiques bien qu’ils soient déjà déclarés inefficaces à 80%. Toutefois, certains pays comme le Burundi, le Liberia, le Sierra Leone, le Malawi, le Kenya, le Bostwana et la Zambie sont en phase d’adopter un programme de traitement aux ACT. En attendant le financement qui concrétisera ce projet, le paludisme continue à être traité à la Chloroquine.
Un dilemme difficile à résoudre
Après la déclaration relative à l’inefficacité des anciens antipaludéens, les populations africaines ne savent pas à quel Saint se vouer pour les sauver de la malaria. Les efforts qu’elles ont fournis pour combattre cette maladie n’ont fait qu’aggraver les choses étant donné que les microbes ont fini par résister aux traitements. Leur unique solution jusqu’à maintenant reste les traitements aux ACT, la seule formule jugée efficace jusqu’à ce jour. En attendant le financement quant à l’adoption de ces nouveaux traitements, les populations les plus touchées continuent à utiliser les anciens antipaludéens et croisent les doigts pour que les malades du paludisme soient guéris.